In 2004 I was struck by the beauty and violence of a photo of an Iraqi prisoner, what was called "The Abu Ghraib Scandal".
This photo went around the world and marked our contemporary history forever. Following this, I began to work on heads enclosed in hoods of all kinds, metaphors f incommunicability, of powerlessness in the face of the world's spectacle. The eyes see everything, the ears hear everything, we are perfectly informed, hyper connected. And yet, a feeling of powerlessness inhabits the man of the 21st century in the face of global calamities, poverty, global warming, food riots, financial crisis, wars, terrorism. For me, representing them is a way to resist.
En 2004 j’ai été frappée par la beauté et la violence d’une photo d’un prisonnier irakien, ce que l’on a appelé « Le scandale d'Abou Ghraib ».
Cette photo a fait le tour du monde et marqué notre histoire contemporaine à tout jamais. Suite à quoi, j’ai commencé à travailler sur des têtes enfermées dans des capuches de toutes sortes, métaphores de l'incommunicabilité, de l’impuissance face au spectacle du monde. Les yeux voient tout, les oreilles entendent tout, nous sommes parfaitement informés, hyper connectés. Et pourtant un sentiment d’impuissance citoyenne habite l’homme du XXIe siècle face aux calamités mondiales, pauvreté, réchauffement climatique, émeutes de la faim, crise financière, guerres, terrorisme. Pour moi, les représenter est une façon de résister.